L’ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga qui avait recouvert sa liberté depuis jeudi 25 novembre dans la soirée après sept mois d’incarcération dans la prison centrale de Makala, alors qu’il y purgeait une peine de trois ans, vient d’adhérer à l’Union sacrée de Tshisekedi.
« Le Congo, notre beau pays, est un immense territoire avec des défis incommensurables qui exigent une prise de conscience collective et une implication tous azimuts de tous. Le Président de la République, Chef de l’État son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a lancé l’ingénieuse idée de l’Union Sacrée qui mobilise et rassemble les filles et les fils de ce grand pays autour d’une Grande Vision qui met l’accent sur les valeurs pouvant booster le pays vers son développement intégral, l’amélioration du bien-être de la population, la consolidation de l’unité nationale, l’éveil patriotique. C’est une charge énorme et le Chef de l’État ne peut pas atteindre ce noble objectif seul », dit-il.
Et de conclure : « Il faut absolument l’implication de chacun de nous à cet effort national. Voilà pourquoi, moi l’Honorable Willy Bakonga Wilima, Député National, élu de la circonscription électorale de Boende, dans la province de la Tshuapa, en tant que congolais et patriote, j’ai décidé d’adhérer à cette grande plate-forme pour soutenir cette Vision salvatrice de la Première Institution du pays et apporter ma modeste contribution. Vu ce qui précède, fort de ma conviction personnelle et celle exprimée clairement par ma base électorale du Grand Équateur, je déclare officiellement et publiquement ce jour, mon adhésion à l’Union Sacrée ».
Notez que selon des sources de la maison carcérale de Makala, Willy Bakonga et trois autres prisonniers avaient bénéficié d’une grâce présidentielle.
L’ancien ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique avait été condamné par la Cour de cassation à trois ans de servitude pénale principale le 29 avril de cette année.
Le juge avait retenu contre lui l’infraction de transfert illégal des fonds à l’étranger, dans une procédure de flagrance après avoir été appréhendé à Brazzaville le 20 avril.
Rédaction