Theresa May dans sa première allocution a déclaré que le gouvernement devait « réguler le cyberespace pour empêcher l’extrémisme et la préparation terroriste. Que peut-on attendre vraiment des géants du web en la matière ? Quelles avancées ont déjà été faites et que pourrait-il encore y avoir à faire.
Romain Caillet : Je n’ai pas d’idées de la connaissance qu’a Theresa May de l’enquête en cours et si les réseaux sociaux ont joué un rôle dans l’attaque qui a touché Londres ou si elle dit cela comme un homme politique dirait qu’ « il faut faire pression sur les opérateurs, les fournisseurs d’accès internet ».
Romain Caillet : Je n’ai pas d’idées de la connaissance qu’a Theresa May de l’enquête en cours et si les réseaux sociaux ont joué un rôle dans l’attaque qui a touché Londres ou si elle dit cela comme un homme politique dirait qu’ « il faut faire pression sur les opérateurs, les fournisseurs d’accès internet ». C’est un lieu commun que les gens lâchent comme si rien n’était fait à ce niveau là.
La vérité c’est qu’aujourd’hui il est difficile de trouver des éléments de propagande actifs sur Twitter et Facebook. Maintenant tout se passe sur Telegram. Pourquoi ? Parce qu’ils ont été chassés de ces réseaux sociaux. Pas nécessairement par les autorités d’ailleurs, certains considéraient dans les « services » que c’était un moyen de les surveiller. Ce qui a vraiment fait bouger les choses en Occident c’est la mobilisation des simples citoyens, à l’instar du groupe « la Katiba des Narvalos » qui est un « cyber-chasseur de djihadistes » qui signale systématiquement les comptes.
Que faire de plus. Supprimer Telegram ? Ils iront ailleurs. Pour le moment la grande différence c’est qu’avec Telegram, ils ne touchent qu’un public limité car très peu de gens y sont contrairement à d’autres réseaux sociaux plus connus.
atlantico