En République démocratique du Congo (RDC), un expatrié français enlevé début mars dans l’est du pays a recouvré la liberté. Dans un communiqué, le président français Emmanuel Macron a salué ce dimanche 28 mai cette libération, de même que les autorités congolaises qui y ont contribué.
L’Elysée confirme l’information qui avait été diffusée dans la nuit de samedi à ce dimanche par le chargé de communication du vice-Premier ministre congolais en charge de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary.
Le ressortissant français, dont le prénom est Philippe, travaille pour un sous-traitant du groupe minier aurifère canadien Banro. Il avait été kidnappé au Maniema, une riche zone minière de l’est de la RDC, en compagnie de collègues congolais et tanzanien qui sont également libres selon le ministère. La bande armée qui les avait séquestrés, présentée comme des maï-maï, ne détient donc plus aucun otage.
Selon le ministère congolais de l’Intérieur, Philippe a été libéré samedi après-midi à Salamabila, toujours dans cette province du Maniema. Ses ravisseurs sévissent dans une région où les enlèvements d’étrangers travaillant pour des sociétés minières sont relativement fréquents. Dans le Maniema, il arrive à la population locale reproche à Banro de ne pas respecter ses engagements quant à l’emploi de la main d’œuvre locale.
Dans le cas de cet otage, ses ravisseurs l’avaient laissé communiquer, par téléphone, avec des journalistes trois semaines après son enlèvement. Il avait décrit, dans cet entretien, des conditions de vie très dures, en forêt, mais s’était dit bien traité.