
Le gouverneur de la province du Haut-Lomami a été destitué vendredi 5 mai par l’assemblée provinciale. Célestin Mbuyu Kabangu a fait l’objet d’une motion de méfiance. Il lui a été, entre autres, reproché la malversation des fonds alloués pour le développement de la province et le désordre dans le recrutement du personnel des régies financières. Il n’est pas le seul gouverneur à être aujourd’hui mis sur la sellette.
Dix-huit députés provinciaux ont voté pour la destitution du gouverneur Célestin Mbuyu Kabangu. Trois députés seulement ont voté contre. Ayant perdu la confiance de la majorité des élus locaux, le gouverneur du Haut-Lomami dispose désormais de quarante-huit heures pour déposer sa démission ou, le cas échéant, saisir la Cour constitutionnelle.
Une dizaine de griefs ont été retenus contre Célestin Mbuyu. Parmi les faits reprochés, le détournement des fonds qui ont été alloués par le pouvoir central au développement de la province. On parle aussi de l’opacité dans la gestion financière et du désordre dans le recrutement du personnel affecté aux régies financières.
Célestin Mbuyu figure parmi les gouverneurs qui avaient été présentés par la majorité présidentielle après le dernier découpage territorial, et il est le deuxième de ce camp à être désavoué par une assemblée provinciale. Il y a quelques semaines, le gouverneur du Haut-Katanga, Jean Claude Kazembe a été destitué toujours pour des problèmes liés à la gestion.
Et la liste ne s’arrêterait pas là. Pour les mêmes motifs, des pétitions sont déjà en circulation contre deux autres gouverneurs, celui de l’Equateur et son collègue de la Tshopo.
RFI