Portant des bougies, chantant et arborant un drapeau congolais au sol, des membres de différents mouvements sociaux et politiques se sont souvenus des 36 personnes décédées ces derniers jours lors de manifestations contre la mission des Nations Unies dans le pays, la MONUSCO.
Le groupe a demandé que justice soit appliquée à l’intérieur et à l’extérieur du Congo, contre ceux qui ont tué les manifestants.
« Nous faisons un certain lien (avec cette veillée) avec la mémoire de toutes ces victimes qui sont tombées innocemment, qui sont tombées de façon affreuse et cruelle. Et c’est la raison de notre deuil ce soir. Et nous croyons que justice doit être faite au niveau national et au niveau international car effectivement il faut reconnaître qui sont les auteurs, qui sont les coupables pour qu’ils soient jugés et condamnés. » a déclaré Christophe Luisa, membre du mouvement social Filimbi.
Pendant ce temps, le gouvernement réévalue la présence des casques bleus de l’ONU après les manifestations contre la force dans le pays.
**_« Nous ne voulons pas de cette MONUSCO au Congo parce que nous ne continuerons pas à compter le nombre de morts de nos compatriotes tués chaque jour ! Et pourtant, il y a des groupes armés qui sont ici, il y a des forces étrangères en RDC, et La MONUSCO nous tue aussi. Non, nous disons non à cela. Je dis non », a souligné Rebecca Kabuo, une autre membre du mouvement social Lucha.
Les manifestations se sont intensifiées après que les soldats de la paix de l’ONU ont ouvert le feu sur des civils, tuant trois personnes, à Kasindi, un poste frontière oriental avec l’Ouganda plus tôt cette semaine.
